Avis Livre·DYSTOPIE

Chronique – Six Pieds Sous Terre, Tome 2 : Gaïa, Megära Nolhan

Titre : Six Pieds Sous Terre – Tome 2 : Gaïa

Auteure : Megära Nolhan

Editions : Auto édité

Pages : 606

Prix : 17,90€ (broché)

Je ne vous mets pas le résumé de ce second et dernier tome pour ne spoiler personne mais vous pouvez retrouver la chronique du premier tome ainsi que du résumé juste ici.

Ce que je peux déjà vous dire c’est que cette saga a été conclu comme je l’espérais, avec beaucoup d’actions, un soupçon d’amour et une pointe de tristesse ! Contrairement au premier tome qui s’est passé la plupart du temps en extérieur, celui-ci se passe en majorité à Antrum. Jaleena se retrouve plus seule que jamais dans le niveau 4 et elle ne sait plus à qui se fier. Bien qu’ayant retrouvé un proche qu’elle croyait disparu depuis longtemps, elle doute sans cesse de lui et n’arrive pas à lui accorder sa confiance, ce que je peux totalement comprendre. Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce tome c’est qu’on en apprend beaucoup plus sur ses amis qu’auparavant, mais aussi sur ses ennemis. Je dois dire que le clan des Envoleurs m’a tout de même manqué dans ce livre puisque je m’étais beaucoup attachée à eux dans le premier tome surtout à la petite sœur d’Alex.

Beaucoup de révélations sont apportées avec son lot de surprises et pas que des mauvaises ! On en apprend plus sur la création d’Antrum et pourquoi il est toujours isolé contrairement aux autres. Certaines personnes sont d’ailleurs totalement folles, c’est incroyable ce qu’elles peuvent faire juste pour avoir le pouvoir sur toute une population. Un des passages m’a d’ailleurs retourné l’estomac tellement je ne m’y attendais pas…

Jaleena a comme toujours un courage monstre, elle est prête à tout pour son peuple et pour atteindre la liberté tant rêvée par chacun. Elle devient vite la lueur d’espoir et la leader de son petit groupe et endosse ce rôle à merveille. Alex m’a également beaucoup touché surtout pendant les premiers chapitres, livré à lui-même, il me faisait beaucoup de peine. Il a d’ailleurs une capacité à pardonner qui me fascine parce que vu ce par quoi il est passé et comment il s’est fait trahir… il m’en faudrait bien moins pour être rancunière. Deux personnages que j’ai détesté dans le premier tome m’ont tout simplement prise de court et surprise, finalement personne n’est vraiment mauvais (enfin sauf un, quelle pourriture !)

Je vous conseille cette saga à 100%, surtout que c’est de l’auto-édition, ça permettra peut-être d’éliminer certains aprioris que vous pouvez avoir concernant cette pratique ! Et pour les fans de dystopies je ne peux vous dire qu’une chose, foncez !!

⭐⭐⭐⭐/5

A bientôt ❤

Mélanie

Avis Livre·DYSTOPIE·YOUNG ADULT

Chronique – The Book of Ivy, Amy Engel

Titre : The Book of Ivy

Auteure : Amy Engel

Editions : Lumen

Pages : 345

Prix : 15€

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule mission : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Encore une dystopie vous allez me dire… excusez-moi mais je n’arrive pas à résister à ce genre et cette duologie devait absolument être lue apparemment.

Je peux déjà vous dire que j’ai beaucoup aimé cette lecture. Cependant je m’attendais à voir beaucoup plus le côté politique mis en avant et beaucoup moins la romance même si ça ne m’a finalement pas tant dérangé que cela. Dès le début on est lancé dans l’action et ça donne bien le ton, Ivy a un rôle à tenir et bien qu’elle ne soit pas aussi enthousiaste que sa famille à cette idée, elle n’en a tout simplement pas le choix. L’écriture de l’auteure est très fluide, c’est avec une rapidité incroyable que vous lirez ce livre je peux vous le garantir. Entre trahisons, mensonges et amour, il est plus facile de se perdre que ce que l’on pense. Bien que n’ayant heureusement jamais été dans la situation de Ivy, je me suis reconnue en elle, j’étais à ces côtés tout du long et je la soutenais dans chaque épreuve. C’est tout simplement très facile de s’attacher à elle puisqu’au final tout ce qu’elle fait, c’est juste pour sentir la reconnaissance mais aussi l’amour de sa famille et surtout de son père. Elle m’a d’ailleurs fait beaucoup de peine, on sait dès le début qu’elle n’a pas eu son mot à dire sur son futur, c’était juste sa destinée. Cependant en quelques mois, on la voit grandir, prendre en maturité mais surtout s’affirmer et je pense que c’est ce que j’ai préféré par dessus tout.

Au début on se range rapidement aux côtés de la famille d’Ivy, persuadé qu’elle a la solution à tous les problèmes. On se rend finalement vite compte que les choses ne sont pas aussi évidentes qu’elles peuvent le paraître. Tout le long du récit je suis passée d’un camp à un autre mais finalement on se rend vite compte de qui sont les vrais monstres, capables de balayer tout sur leur chemin pour obtenir ce qu’ils veulent. Après on ne va pas se mentir, cette dystopie n’a pas grand chose d’original concernant le déroulé. Encore une fois, la Terre a été disséminées à cause d’une guerre, peu d’Hommes ont survécu et ils se retrouvent cloîtrés dans une petite ville sans aucun contact avec l’extérieur, ça m’a d’ailleurs légèrement rappelé Divergente. Mais le tout marche finalement très bien, c’est plutôt addictif.

Concernant les personnages, j’ai donc beaucoup aimé Ivy qui contrairement à ce que l’on peut croire ne se laisse pas dicter ses faits et gestes si facilement, elle ne rêve que de se sentir aimée et fait preuve d’un courage incroyable. J’ai également beaucoup aimé Bishop, je l’ai trouvé un peu « plat » au début, il n’avait pas beaucoup de caractère mais il se dévoile petit à petit et cache bien plus de choses qu’il ne veut le faire croire. Et bien sûr, il y a aussi de sacrés ordures. (excusez-moi pour ce terme mais alors pour le coup, j’ai haï pas mal de personnages) Pour information, l’auteure parle aussi de sujets sensibles tels que les violences conjugales et le viol, c’est ce qui m’a bien sûr mis le plus en colère.

Pour conclure, je vous conseille fortement de vous lancer dans cette duologie et j’ai déjà hâte d’attaquer le tome 2, vu la fin, je pense que ça promet !

⭐ ⭐ ⭐ ⭐,25/5

A bientôt ❤

Mélanie

Avis Livre·DYSTOPIE

Chronique – Six Pieds Sous Terre, Megära Nolhan

Titre : Six Pieds Sous Terre

Auteure : Megära Nolhan

Pages : 420

Prix : 15,99€

Résumé

Les Anciens ont détruit le monde. Ils ont forcé l’humanité à descendre sous terre pendant que la Terre guérissait. Mais la Terre n’a pas guéri.

Il ne reste pas grand-chose de l’humanité. Les survivants ont trouvé refuge dans un biodôme souterrain : Antrum.
Jaleena, vingt ans, a toujours vécu sous terre. Elle n’a qu’une vague idée du monde du dehors, encore ravagé par les radiations causées par ses ancêtres. Elle se bat pour devenir médecin et sortir sa famille de la misère.
Alors qu’elle échoue une énième fois au concours d’entrée en médecine, une étrange épidémie fait son apparition et décime son peuple, qui n’a pas les moyens de se guérir.
Car à Antrum, l’oxygène a depuis longtemps remplacé l’argent.

Avis

Avis aux fans de dystopies, celle-ci est sans conteste l’une des meilleures que j’ai pu lire depuis un bon bout de temps ! L’intrigue principale m’a légèrement fait penser au film Time Out avec Justin Timberlake, donc je n’ai absolument pas hésité à me lancer dedans.

Nous nous retrouvons au début dans Antrum, un biodôme dans lequel des milliers de personnes se sont réfugiées car la terre était devenue invivable. Cependant, l’intérieur de ce biodôme n’est pas non plus le meilleur endroit dans lequel il fait bon vivre, divisé en plusieurs niveaux, il est rempli d’inégalités et c’est dans ce contexte que nous retrouvons notre protagoniste, Jaleena. Je me suis beaucoup attachée à elle car nous le sentions depuis le début, c’était la seule qui pouvait tout faire basculer. C’est l’un des personnages les plus courageux que j’ai pu rencontrer avec un caractère bien trempé et c’est ce qui m’a carrément plu chez elle. Elle fait confiance à son instinct qui pour le coup ne la trompe que très peu. Elle est entourée d’une famille et d’amis très loyaux pour qui elle serait prête à donner sa vie.

Dès le début et grâce aux ressentis de Jaleena, j’ai su me méfier des bonnes personnes et je savais que certains détails clochaient, j’étais fière d’avoir eu raison ! L’héritage familial qu’elle a reçu, que sont le courage de sa grand-mère et l’obstination des ses parents a su la sortir de bien des situations. Le fait de toujours y croire et de ne jamais baisser les bras a été très inspirant aussi.

Il n’y a jamais eu de temps mort, je ne me suis pas ennuyée un instant et j’ai été très surprise de la tournure que prenait l’histoire durant toute la deuxième partie. Je ne vous en dirai pas plus mais dans cette partie j’ai découvert mes personnages chouchous de tout le livre, d’une humanité incroyable et qui donnent sans rien attendre en retour, c’était vraiment beau.

J’ai vraiment très très hâte de me lancer dans le tome 2 et de découvrir le pourquoi du comment ils en sont arrivés à cette situation mais j’ai surtout hâte de savoir comment Jaleena va pouvoir s’en sortir malgré tout ce qu’elle est en train de vivre.

⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ,5/5

Je remercie bien sûr l’auteure de m’avoir fait découvrir son roman et pour ce bon moment passé aux côtés de Jaleena.

A bientôt ❤

Mélanie

Avis Livre·DYSTOPIE·SF

Chronique – Extincta, Victor Dixen

Titre : Extinca

Auteur : Victor Dixen

Editeur : Robert Laffont, Collection R

Nombre de pages : 605

Prix : 19,90€

Résumé

L’espèce humaine disparaîtra dans 255 heures.
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l’ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu’il reste de l’espèce Homo sapiens.
La dernière histoire d’amour s’écrira en lettres de feu.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d’algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort.
Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l’écartant à jamais de la ligne de succession.
Le destin va jeter ces assoiffés de justice l’un contre l’autre, embrasant leurs coeurs avant de consumer le monde.
La flamme brûle plus fort juste avant de s’éteindre.

Avis

Je n’avais encore jamais lu de livre parlant de l’environnement et plus particulièrement des problèmes environnementaux sur notre planète. Vous le savez maintenant, je suis fan de dystopie et je ne demande qu’à en apprendre plus sur l’écologie chaque jour, je n’ai donc pas hésité une seconde à me lancer dans ce petit pavé.

Déjà parlons de cette couverture absolument magnifique, ce vert représentant les algues qui ont un rôle hyper important dans cette histoire avec ces sortes de fossiles mettant en avant des serpents sont tout bonnement frappants et font bien leurs effets. Mais ce n’est pas tout, ce n’est pas seulement une belle couverture mais également une magnifique histoire qui entraîne une prise de conscience soudaine de notre situation et de la situation dans laquelle nous pourrions nous retrouver si chaque humain de cette planète ne se rendait pas compte du bijou qu’est notre Terre et à quel point nous devrions en prendre d’avantage soin.

Nous nous retrouvons dans ce récit, dans un futur dans lequel notre planète est en train d’agonir à cause de toutes les générations passées qui en ont abusé sans répit. Les quelques humains qui ont survécu, vivent dans les dernières terres encore habitables divisées en différents territoires ou royaumes qui sont divisés eux-mêmes en différentes castes. Chaque membre de ces castes se doit alors de rendre à la terre ce que leurs ancêtres lui ont pris de différentes manières. Ils se doivent de survivre dans un monde où toute végétation et tout animal a disparu, il ne reste que quelques espèces qui arrivent à survivre avec beaucoup de peine. C’est dans ce contexte que nous rencontrons les deux personnages principaux Astréa, qui appartient à la caste la plus basse des suantes et Océrian qui lui appartient à la caste la plus élevée, les Apex. Tous les deux rêvent d’une vie meilleure et loin de ce qu’ils connaissent, ils rêvent de l’Ailleurs, un monde idyllique inventé dans les récits racontés.

Je ne me suis pas forcément attachée à eux autant que je l’aurai voulu car au début dès qu’ils étaient ensemble, ils m’agaçaient plus qu’autre chose mais j’ai été touché par leurs histoires personnelles à l’un comme à l’autre. Elle, qui avait une famille aimante mais une condition déplorable et lui, qui avait une famille détestable mais une meilleure condition. Cependant j’ai appris à les découvrir et à les aimer au fur et à mesure tout comme les personnages secondaires. En effet, j’ai beaucoup aimé Sépien et Margane, que j’ai trouvé à la fois drôles, attachants mais surtout dotés d’une confiance aveugle en Astréa et cela jusqu’au bout.

Cette fin a été tout bonnement incroyable, je ne pense pas que l’auteur aurait pu mieux faire, c’était à la fois déchirant et plein d’espoir, c’était tout ce que je voulais. Ce n’est pas un coup de cœur mais on n’en est pas loin.

⭐⭐⭐⭐,5/5

A bientôt ❤

Mélanie